Comme l’a souligné le journal congolais POLITICO.CD, les grandes surfaces de terres sont spoliées par des particuliers sur le parc National des Virunga en République Démocratique du Congo. Ce site de 790.000 ha pourtant classé au patrimoine de l’UNESCO depuis 1979, est l’objet de plusieurs convoitises.
Il faut dire qu’avec ce mosaïque de plusieurs paysages aussi spectaculaires les uns que les autres et des milliers d’espèces qu’ils hébergent ainsi que les sous-sol plein de ressources, Virunga attire les touristes, mais aussi les braconniers, les groupes armés, voire même des exploitants illégaux des minerais aussi rare que le coltan ou l’or.

Le site attire également les compagnies pétrolières depuis qu’il a été démontré la présence d’une quantité non négligeable de pétrole sans son sous-sol. Ce fut notamment le cas des entreprises TOTAL et SOCO qui ont obtenu des concessions plus ou moins légalement pour faire des prospections. Les organisations de défense de l’environnement ont combattu cet état de fait. Si TOTAL s’est retiré immédiatement de l’aire protégée, la seconde société à dû battre en retraire à la suite des pressions exercées au niveau mondial. Cette menace pèse toujours sur le parc, puisqu’il a été annoncé d’autres projets de prospections pétrolières en septembre 2017. 

Il ne fallait pas moins que les autochtones s’y mettent également. C’est le cas de certaines organisations paysannes qui manipulent les communautés rurales pour distribuer des terres de cette aire protégée, au grand dam de l’ICCN, gestionnaire du site.


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Carte du Parc National des Virunga     © ICCN