Selon un communiqué du 26 novembre 2013 de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) l’okapi est ajouté à la liste rouge des espèces menacées de disparition.
En effet la population de cet animal mythique de la RDC dimunue de manière drastiques depuis les années 1990. La pauvreté des populations locales et la série d’instabilité due aux différentes rebellions de divers groupes armés y ont fortement contribué. Ajouter à cela le fait que la viande d’ l’okapi (mondonga, en lingala) est très prisée par la population vivant près des forêts humides autour d’Ituri et le long des rivières Tshopo, Rubi-Tele. Cela est plus particulièrement observée  dans la région Twabinga-Mundo et autour des villes de  Buta et Aketi.

Selon l’UICN, il est observé un sérieux déclin de la population de l’Okapi (Okapia johnstoni), un proche parent de la girafe, vivant uniquement dans les forêts tropicales de la République Démocratique du Congo (RDC). L’espèce est aujourd’hui « En danger », proche de la catégorie la plus élevée de risque d’extinction, avec des effectifs en baisse dans son aire de répartition. Le braconnage et la perte des habitats naturels, ainsi que la présence de rebelles, de braconniers d’éléphants et de mineurs illégaux, sont les principales menaces à sa survie. 


1er okapi ramené au zoo d’Anvers en 1928. Il survécut 50 jours en Belgique.


les populations autochtones ont toujours vu l’okapi dans les forêts tropicales humides et l’ont aussi chassé pour sa peau et sa viande.Les européens ont vu pour la première fois une peau de cet animal « étrange » mi-girafe, mi-zèbre en 1901. C’est d’ailleurs le dernier grand mammifère découvert par les scientifiques. Ils lui donnèrent le nom de Okapia Johnstoni, du nom de Sir Harry Hamilton Johnston, le premier européen qui a vu cette peau de l’animal tué par des pygmés. Cette « découverte » eu lieu suite à deux ans de recherche depuis l’annonce de l’existence d’un animal inconnu, par le journaliste-explorateur Henri Morton Stanley, en 1887.

Il resterait dans la nature, entre 10000 et 35000 individus, selon les estimations de l’UICN et de l’ICCN ( Institut Congolais pour la Conservation de la Nature). Des nombreux zoos du monde possèdent des okapis. Ils parviennent à se reproduire en captivité.

Les autorités congolaises peinent à protéger cet animal malgré le soutien de nombreuses organisations comme le  New York Zoological Society Gilman International Conservation,  The Wildlife Conservation Society,  Frankfurt Zoological Society.

En juin 2012, une bande armée a massacré 7 okapis dans la réserve d’Epulu.

Cadavre d’un okapi après l’attaque d’une bande armée,  © Wildlife Conservation Society.

L’ICCN a plus que besoin d’être soutenu financièrement pour mieux aider à la préservation  de cette espèce unique et rare, dans son milieu naturel. Sa population décroit au fil des années.